sov.ne.vient.pas.de.la.cité. (même.si.elle.y.est.née) (...) elle rêve en vert-orangé, de talons rouges et de marques labellisées richesse imaginaire. alors ça brode, ça s'créer des pièces uniques de chez abercrombie (parfois même gucci) à base de thrift shop et de vieilleries. ça tape une démarche de superficielle, l'ego a la superficie du ciel. et dans toute la cité on s'demande ce qu'elle branle, à traîner avec les cool kidz, à renier le ghetto dans lequel elle est née. les p'tits qui questionnent les plus âgés, "pourquoi elle a changé ?" c'est son innocence qu'a brûlé sous les centaines de mégots consumés. c'est son âme qui s'est noircie à force de comparer les couleurs des billets, à la télé, et le gris de sa cité.
la vérité ? c'est que personne lui a appris à l'aimer. alors elle s'sent comme raiponce, prisonnière de sa tour.(plus? )
sovann
Sujet: Re: J'EMMERDE LA CITE. Mer 19 Aoû - 11:09
pour les insupportables, et les gueules passables. j'vous m, c'est bon, c'est free.
tho //"parce qu'elle se plaît à croire qu'il esquisse des « je t'aime », à coups d'rage suave, sur sa peau frêle."